Parmi toutes les nouveautés que propose le C.R.O.U.S. B.F.C. pour cette nouvelle année scolaire, le bien-être étudiant en est le pilier. Cela passe par des logements étudiants refaits à neuf, un espace Zen pour offrir une pause aux étudiants ou encore l’installation d’un food-truck sur les Hauts de Chazal.
Les lumières sont tamisées, aux connotations douces. Un pouf, des fauteuils, ou encore des petits espaces de travail sont disséminés dans la pièce. Charlotte*, une étudiante, malaxe une boule antistress. Depuis cette rentrée universitaire, un espace Zen, situé dans la loge Stendhal sur le campus de la Bouloie, est accessible à tous les étudiants. « L’objectif de cet espace zen est une pause cognitive », observe Marine Saget, du C.R.O.U.S. B.F.C., qui a suivi le projet.
Conçu d’après l’approche Snoezelen, cet espace se veut un cocon où les sens s’éveillent dans un lieu sécurisant. L’étudiant peut être au calme, prendre du temps pour lui, loin du brouhaha incessant de la vie étudiante. « Les bénéfices de cet espace zen est de réduire le stress, la pression sociale, d'améliorer la concentration et l’investissement », reprend Marine Saget. « L’accompagnement de la santé et du bien-être de nos étudiants est inscrit dans le schéma territorial de la vie étudiante », souligne pour sa part Murielle Baldi, directrice générale du C.R.O.U.S. B.F.C. « Ce dispositif d’espace zen est attendu des étudiants. »
Ces derniers ont été invités à soumettre leurs idées en 2022-2023 dans le cadre d’une grande enquête. Une de leur demande, qui se concrétise aussi en cette rentrée, concernait un lieu unique qui regroupe toutes les informations nécessaires à leur quotidien. Le C.R.O.U.S. accompagné de tous les acteurs de la vie étudiante a mis au point un nouveau dispositif en ligne et en présentiel, appelé Accueil étudiant. Une foire aux questions en ligne permet d’orienter les étudiants vers les bons interlocuteurs. Des accueils de proximité, comme la maison des étudiants, la direction de la vie étudiante ou la loge Stendhal sont des repères qui permettent de simplifier l’accès à l’information. « À terme, les trois campus de Besançon auront ce dispositif », assure Murielle Baldi.
Le C.R.O.U.S. assure également la mission de loger les étudiants boursiers. À Besançon, les résidences sont pleines, avec 2 300 lits (pour 7 000 lits en B.F.C.). Le bâtiment Rousseau et ses 148 chambres rouvre après trois ans de travaux. « Il n’y a plus de douches et de W.-C. partagés dans nos résidences à Besançon », précise la directrice générale du C.R.O.U.S. Un autre bâtiment, Jérôme, sur le campus de la Bouloie fera aussi l’objet de travaux en 2026, les chambres seront transformées en studios. Là aussi, pour correspondre à une demande des étudiants.
Enfin, autre problématique du ressort du C.R.O.U.S. : la restauration et notamment l’engorgement du restaurant universitaire, aux Hauts de Chazal, entre 12 heures et 12 h 45. « Nous avons demandé aux établissements à ce que les sorties d’amphithéâtre soient décalées, mais on n’y arrive pas encore », note Murielle Baldi. Pour contrer cet engorgement, un food-truck s’installe devant l’U.F.R. Santé pour fournir 200 repas. Quand le restaurant universitaire des Hauts de Chazal en produit 800. Sur Besançon, 900 000 repas sont écoulés par an, pour des tarifs allant d’1 euro pour les boursiers à 3,30 euros.
Sur les 85 000 étudiants que compte la B.F.C., 24 000 sont boursiers. Dont près de 10 000 étudient à Besançon.
* prénom d’emprunt