Bonne année !
Que faudrait-il souhaiter en ce début d’année 2025 ? Enfin un gouvernement stable pour affronter l’année un peu plus sereinement ? Alors que 2024 où la dissolution - enfin reconnue à demi-mot comme une erreur par le président de la République dans des voeux, et il était temps - n’a fait que d’ajouter du chaos au chaos. Une économie florissante ? Alors que pour l’instant nombre d’indicateurs font état d’une dégradation inquiétante de la conjoncture, d’une fragilité croissante des entreprises, notamment les T.P.E. et P.M.E. y compris dans notre Haut-Doubs jusque-là florissant. On sait aussi que malgré le culte du secret qu’elles entretiennent savamment, de nombreuses entreprises suisses ont vu leur activité lourdement chuter ces derniers mois, la hausse du nombre de frontaliers indemnisés par le chômage en atteste. Une agriculture française sereine ? Elle qui se bat depuis des mois contre des normes qui l’étouffent et se mobilise pour que nos partenaires européens prennent la mesure du risque que représentent des traités comme le Mercosur pour notre souveraineté alimentaire, soutenus sincèrement, ils l’espèrent, par leur ministre Annie Genevard dans leur combat. Un pays plus sûr ? Alors que plus que jamais les bouleversements du monde font planer des menaces sur sa sécurité. Une école mieux armée qu’elle n’est actuellement pour former les citoyens de demain ? Alors que notre pays s’enfonce chaque année plus profondément dans les classements internationaux des niveaux scolaires. Cessons là la litanie des mauvaises nouvelles et plutôt que d’entretenir les passions tristes d’un pays qui a sans doute toujours tendance à voir le verre à moitié vide, voyons en ce début d’année 2025 de bonnes raisons d’être optimistes. Avec, sur le plan international, un espoir de paix en Ukraine avec l’arrivée de Donald Trump au pouvoir aux États-Unis, de stabilité au Moyen Orient suite à la chute du régime sanguinaire du clan Assad. Et sur le plan national, un secteur immobilier qui devrait enfin voir le bout du tunnel après deux ans de crise, une inflation qui devrait enfin se tasser pour redonner un certain souffle au pouvoir d’achat des ménages, des capacités infinies d’innovation de nos entrepreneurs pour faire avancer leurs projets et tenter, toujours, de créer de l’emploi, et, peut-être l’espoir d’une équipe gouvernementale qui n’a comme unique boussole l’intérêt du pays. Accrochons- nous à ces notes d’espoir. Alors, excellente année 2025 à tous ! n
Jean-François HAUSER
Directeur de la rédaction