Fabriquées à Charquemont de 1947 à 1983, les montres Eberjax signent leur grand retour sous l’impulsion de Christophe Hoppé. Les premiers échantillons seront présentés au printemps 2026.

Il est Alsacien d’origine, a travaillé en Suisse pendant des années avant de s’installer il y a 16 ans, à l’autre bout de la planète, à Sydney en Australie. Christophe Hoppé est comme les aiguilles d’une montre, il ne s’arrête jamais. Et pourtant, il a choisi Charquemont pour implanter un projet en France. Celui de relancer la marque horlogère Eberjax, créée en 1947 à Charquemont, par une femme, Angèle Courtet. Société familiale, elle arrêtera son activité en 1983. "J’ai récupéré une montre de mon grand-père, et c’était une Eberjax", raconte Christophe Hoppé. Il n’en faut pas plus pour que l’engrenage se mette en mouvement. Il prend attache avec Brigitte Courtet, la descendante et héritière de la marque qui participe à son renouveau.

Christophe Hoppé relance la marque de montres Eberjax.

Dans un contexte économique incertain et loin d’être florissant, Christophe Hoppé n’hésite pas à investir. Directeur financier dans l’horlogerie en Suisse pendant des années, il a créé la première marque d’horlogerie en Australie. À Charquemont, terre horlogère, il vise le haut de gamme (10 000 euros) avec de belles montres Eberjax arborant un mouvement spécifique. Guidé par l’Agence Économique Régionale de Bourgogne Franche-Comté, Christophe Hoppé noue un partenariat avec l’école d’ingénieurs de Besançon, Sup’Microtech pour développer ce mouvement bien particulier. L’A.E.R. B.F.C. a également permis une levée de fonds.

Les anciennes montres Eberjax ont été fabriquées à Charquemont de 1947 à 1983.

Le designer Emmanuel Gueit prend en charge le design de la nouvelle montre Eberjax. "Il ne faut pas qu’on fasse une montre vintage, il faut quelque chose de différenciant pour séduire les collectionneurs américains ou encore asiatiques", reprend Christophe Hoppé. Le prochain objectif est la sortie d’un prototypage fin janvier afin de proposer des échantillons au printemps. Si l’entreprise est basée à Charquemont, elle travaille pour l’heure à distance. Christophe Hoppé n’exclut pas l’installation d’un atelier à l’avenir si les premiers modèles séduisent. Il aimerait également un partenariat avec le lycée Edgar-Faure de Morteau, reconnu pour son excellence horlogère.

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