Le Groupement Transfrontalier Européen, la deuxième association de défense des frontaliers du secteur, traverse de sérieuses difficultés financières. Elle a lancé un plan de restructuration.

Nos confrères de la presse helvétique ont fait état au début de l’été de la situation délicate dans laquelle se trouve le Groupement Transfrontalier Européen (G.T.E.), un des deux principaux acteurs, avec l’Amicale des frontaliers, du soutien administratif aux travailleurs frontaliers.

Le Groupement Transfrontalier Européen dispose encore de bureaux à Morteau.

Si l’Amicale se porte toujours bien, ce n’est plus le cas du G.T.E. qui traverse une mauvaise passe, au point d’avoir demandé au tribunal d’ouvrir une procédure de sauvegarde. En cause, selon nos informations, la chute importante du nombre de ses adhérents depuis que le contrat qui liait le G.T.E. à l’assureur M.M.A. a été rompu par ce dernier il y a un an. Cet accord entre les deux partenaires prévoyait qu’en souscrivant une complémentaire santé à la M.M.A., les travailleurs frontaliers adhéraient automatiquement au G.T.E. Ce n’est donc plus le cas et le Groupement a ainsi perdu plus de 8 000 adhérents.

Le président du G.T.E. René Deléglise fait état d’une perte sèche de plus de 650 000 euros entre 2023 et 2024, expliquant une grande partie de ces difficultés. Les comptes du G.T.E. ont basculé dans le rouge en 2024 avec un déficit de près de 400 000 euros. Avec le pan de sauvegarde et la nomination d’un administrateur judiciaire, le Groupement espère retrouver l’équilibre d’ici 2026. Pour cela, l’association dont le siège est à Annemasse en Haute-Savoie a dû se résoudre à se séparer de plusieurs salariés - une bonne dizaine sur la trentaine qu’emploie l’association -, et à fermer certaines de ses agences pour réaliser des économies de fonctionnement.

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