Après une première activité professionnelle dans le commerce, Jessica Kuenzi a rejoint l’A.D.M.R. à Belleherbe en 2020, puis à Maîche-Charquemont en 2022.

“Les personnes âgées de mon entourage me disaient l’importance qu’avaient les aides à domicile dans leur quotidien”, déclare-t-elle. Cette nouvelle orientation de carrière lui paraissait comme une évidence. “J’ai trouvé des collègues professionnelles et bienveillantes et j’ai eu un très bon accueil des clients sur le secteur”, poursuit la jeune femme. Après une première formation et une semaine en tutorat avec une collègue expérimentée, elle se lance dans le grand bain. “Dès mon premier client, je me suis sentie à l’aise. J’appréhendais l’aide à la toilette, mais ça s’est très bien passé en parlant avec la personne pour dissiper la gêne. Il faut en faire un moment agréable pour qu’ils se sentent bien et beaux, les aider à mettre une crème, un peu de parfum ou du rouge à lèvres”, confie Jessica.

Elle apprécie également les échanges avec ses consœurs qui lui permettent d’améliorer sa pratique quotidienne.

Un programme complet de formations accessibles aux salarié(e)s permet de répondre aux besoins spécifiques rencontrés pendant leurs interventions (perfectionnement dans l’aide à la toilette, personne handicapée vieillissante, pathologies spécifiques de l’âge, fin de vie, maladies cognitives...).

“Quand j’ai dit à une de mes voisines que je rejoignais l’A.D.M.R., elle m’a répondu qu’il n’y avait pas de sot métier, mais aujourd’hui nous ne sommes plus les aides ménagères d’antan.Bien sûr nous entretenons le cadre de vie de nos clients, mais notre rôle essentiel est de les accompagner dans leur quotidien avec professionnalisme et surtout bienveillance”, insiste-t-elle.

Il n’est pas rare que l’aide à domicile soit d’ailleurs le seul contact régulier d’une personne âgée et devienne de fait un lanceur d’alerte en cas de dégradation psychique ou physique. Elle essaie d’apporter de la joie et d’égayer ces si longues journées. Elle papote tout en faisant le ménage, échange sur une série télé en cours, parle littérature et fleurs en buvant une tisane ou établit avec ses bénéficiaires la liste des courses, qu’elle connaît en fait par cœur.

Bien sûr, il y a des moments plus difficiles : fin de vie, maladies dégénératives, accidents et hospitalisations ou rares familles manquant de bienveillance et de compassion. Mais tout cela pèse peu par rapport aux nombreux moments gratifiants. Une de ses plus grandes est cette cliente de Charquemont qui l’a prise dans ses bras en lui disant : “Je t’adore, on voit que tu nous aimes.”

“Nous manquons de nouveaux talents pour assumer pleinement notre mission. Bien sûr le salaire reste modique, mais honnêtement nous bénéficions d’avantages importants (voiture, matériel professionnel, formation...). Rejoignez-nous, vous ne le regretterez jamais!”, conclut Jessica Kuenzi.