La jeune femme des Combes, remise d’un cancer du sein, a participé aux Sommets de l’espoir organisés par les Cimas de la Esperanza, émanation de l’association Semons l’espoir. Avec ses compagnons de cordée, elle a gravi un sommet de 6 000 m.

De la force, de l’amour, de l’ancrage, de la gratitude… Ce sont ces quelques mots qui résonnent depuis un mois dans la tête de Farah Jouffroy, depuis son retour “sur terre” après avoir gravi le plus haut sommet de Bolivie, le Huayna Potosi qui culmine à 6 088 m d’altitude, dans le cadre de l’opération les Sommets de l’espoir.

Initiée par l’association Semons l’espoir, cette opération est relayée en Amérique du Sud depuis quelques années par la fondation Cimas de la Esperanza créée par Mathieu Dornier, le fils du regretté Pierre Dornier, fondateur de Semons l’espoir. Elle qui a traversé la maladie, un cancer du sein agressif qui lui a valu plus d’un an et demi de traitement intensif, est revenue enchantée de cette expérience de la montagne qu’elle a vécue aux côtés de malades et d’accidentés de la vie. Comme ces deux Mexicains unijambistes, Abel et Erika, “qui nous donnaient des leçons de vie incroyables” raconte Farah Jouffroy qui n’est pas près d’oublier l’aventure qu’elle a vécue là-bas.

Farah Jouffroy a participé aux Sommets de l’espoir en Bolivie. une expérience humainement inoubliable.

Grande sportive avant sa maladie, Farah Jouffroy s’est donné les moyens de relever ce défi physique mais avant tout humain. “Après la reconstruction suite à mon cancer, je voulais retrouver confiance en moi, retrouver mon niveau sportif d’avant. Je me suis dit que c’était l’occasion idéale pour me prouver que j’en étais capable, que j’étais outillée pour y arriver. Bien entourée, avec de l’amour autour de soi, on peut tout faire !” commente la jeune femme des Combes encore sur son petit nuage.

Publicité - Boostez vos ventes grâce aux bons cadeaux ckdo.pro

Aux côtés de son guide Jean-Marie Ohl, de ses compagnons de cordée Mexicains et Boliviens, la Haut-Doubiste a passé une dizaine de jours en Bolivie pour la réalisation de cet exploit collectif. Le petit groupe a profité de ce séjour bolivien pour aller témoigner dans des établissements scolaires et des centres de formation auprès de jeunes et de survivants du cancer, leur montrant ainsi que l’escalade et l’effort collectif peuvent devenir symboles de vie, de résilience et d’atteinte d’objectifs que l’on pensait inatteignables. “C’est cela la leçon de cette formidable aventure : montrer à tous qu’on peut, malgré la maladie, aller au bout de ses rêves quand on est bien entourés. Il faut oser y aller !” sourit Farah Jouffroy qui s’est désormais fixé pour mission de partager avec le plus grand nombre cette incroyable expérience de vie.

Avec le petit groupe de Semons l’espoir, elle prépare notamment une vidéo qui sera largement diffusée à l’occasion du prochain Octobre rose à l’automne. “Si avec l’expérience que j’ai vécue, j’arrive à convaincre ne serait-ce qu’une personne qui croit en ses rêves de les réaliser, alors j’aurai gagné !” dit-elle.


Cet article vous est proposé par la rédaction du journal C'est à dire, distribué à + de 30 000 exemplaires sur le Haut-Doubs.
Pour devenir annonceur et booster votre visibilité, cliquez sur l'image ci-dessous
Publicité journal C'est à dire