La Mutualité Sociale Agricole (M.S.A.) proposait cette quatrième session “pour une conduite plus sûre” le mois dernier à Maîche devant un parterre d’une quarantaine de personnes.

La M.S.A. développe pour ses adhérents de multiples animations en lien avec la santé et la prévention des accidents. « Nous avions 60 personnes le mois dernier à Valdahon et encore une belle affluence aujourd’hui à Maîche », se félicite Pierre Pargny, responsable du programme.

Bien que financeur de cet événement, la M.S.A. ouvre à tous cette révision du Code de la route. Elle s’est associée avec le réseau de formation “Centaure” spécialisé entre autres dans les stages de formation post-permis. « Nous sommes les leaders en France dans la prévention des risques routiers et nous recevons 3 200 personnes par an dans notre centre de Gevrey-Chambertin dans le cadre de la formation professionnelle », indique Jean-Luc Regard, directeur Grand Est de “Centaure” dispose d’un circuit routier protégé, de pistes et plateaux d’exercices. « 80 % de nos pratiquants sont des salariés, mais nos stages sont également ouverts au grand public », ajoute-t-il. On peut y aborder en toute sécurité de multiples scénarios comme perte d’adhérence, évitement d’obstacles, distances de freinage et freinage d’urgence. « Nous avons également développé de nouvelles formations comme l’écoconduite ou l’apprentissage du pilotage des véhicules électriques », poursuit-il.

L’assemblée attentive aux explications du formateur Jean-Luc Regard.

Une formation récente s’attache à la conduite des engins agricoles. D’ailleurs et contrairement à la Suisse, aucune certification n’est exigée en France.

Les deux heures, aujourd’hui, vont être intégralement consacrées au Code la route. « C’est ma femme qui m’a envoyé. C’est vrai que c’est une bonne occasion de se remettre à jour surtout avec tous ces nouveaux panneaux que l’on voit au bord de la route », confie Benoît. « Nous nous posons parfois des questions sur les nouvelles réglementations et de toute façon une révision ne peut pas faire mal », constate Véronique et Yves. Les participants se voient remettre une fiche avec des choix multiples et vont être confrontés à 25 questions tirées de l’examen officiel. Dans un premier temps, les diapositives vont se succéder dans les conditions de l’examen.

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Dès la première projection, la perplexité se lit sur le visage de certains participants ! « Puis en phase de correction, nous échangerons sur les erreurs et les doutes qui ont pu conduire à des réponses erronées », indique Jean-Luc Regard. Le Code de la route est en perpétuelle évolution, en liaison avec de nouveaux équipements routiers ou des législations changeantes : incitation à la pratique du covoiturage, zones à faibles émissions (Z.F.E.), Loi montagne… L’illustration sélectionne trois nouveaux panneaux auxquels il faudra s’habituer. Le losange blanc sur fond bleu indique désormais les voies de covoiturage et peut apporter des informations complémentaires (véhicules spécifiques autorisés, horaires de restriction d’usage, nombre de passagers dans le véhicule…). Le deuxième panneau informe sur les axes où la circulation inter-files des deux roues est autorisée. Le dernier est la nouvelle version des distances de sécurité sous un tunnel. Au vu de leur succès, d’autres sessions auront lieu sur le territoire.


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