Après avoir traversé une période de difficultés liées à la baisse du nombre de ses adhérents, l’association de défense des intérêts des travailleurs frontaliers a rééquilibré ses comptes.

Un déficit de 400 000 euros et le déclenchement d’un douloureux plan social : c’est ce qu’a dû subir le Groupement Transfrontalier Européen (G.T.E.) qui possède deux antennes dans le Haut-Doubs, l’une à Morteau (29, Grande rue), l’autre à Pontarlier. La source de ces difficultés est à aller chercher dans la rupture l’an dernier du contrat qui liait le G.T.E. à l’assureur M.M.A., faisant perdre au G.T.E. plus de 8 000 adhérents.

De droite à gauche, Olivier Gibouin, directeur général, Nicolas Guyon, responsable des antennes franc-comtoises, et Nicolas Fontanel, directeur du développement du G.T.E.

Avec plus que 13 000 adhérents au compteur, le G.T.E. n’a eu d’autre choix que de lancer un vaste plan d’économies pour redresser ses comptes. Après les longs mois de turbulences, le nouveau directeur général de la structure se veut confiant. “Nous avons réduit nos surfaces de locaux, notamment du côté de notre siège en Haute-Savoie, et notre effectif salarié qui était d’une trentaine de personnes n’est plus que de 23. C’est à ce prix que nous avons pu redresser la situation. Il nous faut désormais reprendre notre place en étant plus présent sur nos territoires” observe Olivier Gibouin, arrivé à la tête de la structure début septembre.

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Dans le Haut-Doubs, il est désormais épaulé par Nicolas Guyon, responsable des antennes franc-comtoises du G.T.E., et Nicolas Fontanel, le nouveau directeur de développement du Groupement. Le bureau du G.T.E. à Morteau conserve les mêmes horaires d’ouverture les lundis et mardis, mais le G.T.E. a bel et bien prévu de renforcer sa présence sur le terrain. “Nous allons développer des partenariats avec les mairies, les maisons France services et les établissements de formation pour sensibiliser le plus de monde possible aux problématiques frontalières” ajoute le directeur général. Autre projet du G.T.E. à court terme : créer un “club frontalier” à destination de ses adhérents, sorte de comité d’entreprise mutualisé “pour retrouver un vrai esprit de communauté, remettre le sens du collectif au sein de notre travail.” L’organisation de conférences thématiques sur le territoire est également au menu des projets afin de donner la vision la plus claire et objective possible d’un travail frontalier encore trop souvent fantasmé auprès de candidats (souvent des jeunes) qui considèrent le travail en Suisse comme un eldorado.

Après cette phase de reconstruction, il sera alors temps pour le Groupement Transfrontalier européen de reconquérir de nouveaux adhérents, avec un nouveau système à la carte selon les services proposés. “Nous sommes en phase de rebond !” confirme son directeur général confiant.

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