Chineur, amateur de vintage, sensible aux enjeux environnementaux et bricoleur à ses heures perdues, Francis Facchini redonne une nouvelle vie à des objets tombés dans l’oubli. Éclairages.

L’idée prend forme en voyant l’objet, en appréciant son vécu, sa patine, sa forme. Rien de prémédité, juste une inspiration. Francis Facchini, agent territorial, ne ressent aucune pression quand il fabrique ses luminaires à partir d’objets dont ce n’était pas la vocation première. “Je ne travaille jamais sur commande. Cela ne m’intéresse pas et je ne suis même pas sûr que cela fonctionnerait”, explique celui qui s’est investi un peu par hasard dans l’upcycling (ou surcyclage en français).

“Je regarde toujours un objet dans l’idée d’en faire une création”, explique Francis Facchini.

Avec cette technique, on conserve l’objet pour l’améliorer à la différence du recyclage où il est plutôt question de détruire l’objet pour en faire quelque chose de nouveau. Depuis toujours branché musique rock et compagnie, Francis Facchini aime bricoler sans prétendre ni vouloir s’afficher comme un professionnel. Il aime aussi baguenauder sur les brocantes, faire un tour à Emmaüs. Comme tout chineur, il est toujours à l’affût d’un objet avec ou sans valeur mais qui fait tilt dans son esprit.

À force d’échanger dans les allées, il s’est fait un réseau composé d’autres passionnés comme lui. Son aventure lumineuse a démarré le jour où une amie lui donne des vieux ressorts de sommier coniques. Il accepte sans trop savoir qu’en faire. Et pourquoi pas une lampe avec ces ampoules jaunes aujourd’hui très à la mode ? Du fil électrique, une douille, quelques vis et le tour est joué. Le résultat ne manque pas d’allure.

Après avoir bravement fait leur temps dans leur vocation initiale, les objets, outils, instruments retrouvent une destinée éclairante entre les mains de Francis Facchini.

Dès lors, tout est matière à support et chaque lampe devient une histoire. Photographe depuis toujours, Francis Facchini avait déjà quelques vieux appareils hors d’usage qui n’attendaient que de retrouver une nouvelle destination. “En discutant par hasard avec un directeur d’harmonie, j’ai eu l’opportunité de récupérer quelques instruments promis à la casse. La trompette devient le support d’un abat-jour.”

Au décès d’un de ses proches qui exerçait la profession de menuisier, il reprend plusieurs outils et s’en sert pour y poser une lampe de son choix. Sans trop s’en rendre compte, les luminaires succèdent aux luminaires. D’amicale, la demande devient commerciale. “J’ai posé un S.I.R.E.T. pour créer la société Déco Vintage 25.”

Après avoir bataillé pour créer son site, il opte pour la facilité d’afficher ses produits sur ses pages Facebook et Instagram. De quoi lui ouvrir de nouveaux horizons et d’approvisionner, par exemple, une boutique parisienne. Pas question pour autant d’aller plus loin dans le business. Le plaisir avant tout. “Je ne fais pas cela régulièrement. Le plus souvent, c’est quand il fait beau. Je m’installe à l’extérieur pour bricoler ces luminaires mais aussi des meubles récupérés aussi à droite à gauche.”

Contact : deco.vintage25@gmail.com

Agence de communication https://www.publipresse.fr/

Cet article vous est proposé par la rédaction de La Presse Pontissalienne
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