Béatrix Loizon, la vice-présidente du Département du Doubs vient de prendre la tête du collectif Montagnes du Jura en remplacement de Patrick Ayache. Son objectif : mieux faire connaître cette marque pour que les prestataires locaux du tourisme s’en approprient encore plus. Créé il y a vingt ans, ce collectif est co-financé par trois départements (le Doubs, le Jura et l’Ain), la Région Bourgogne-Franche-Comté et le Commissariat au massif jurassien (l’État). Chaque année, il investit environ 750 000 euros dans la communication, en ciblant essentiellement certaines régions françaises et les destinations internationales de proximité, afin de promouvoir la destination Montagnes du Jura.

Béatrix Loizon, viceprésidente du Département du Doubs, a pris la tête du collectif Montagnes du Jura

Quelle feuille de route s’est fixée la nouvelle présidente pour promouvoir le tourisme de nos moyennes montagnes ? “La marque Montagnes du Jura a gagné en notoriété. Aujourd’hui, en notoriété spontanée dans les sondages, le massif du Jura arrive souvent en troisième position, avant les Vosges et le Massif central. Cette fois, il faut que les gens d’ici s’approprient cette marque et s’en servent quand ils font la promotion de leur activité. Qu’ils fassent de cette appellation une force. Ce n’est pas grave quand un Parisien qui vient dans le Haut-Doubs dit qu’il vient dans le Jura, c’est comme quand je vais dans le Morbihan, je dis que je suis allée en Bretagne. Il faut faire de cette appellation Montagnes du Jura une force pour tous les prestataires et que les habitants eux-mêmes portent encore plus haut ce massif, qui est vivant contrairement à d’autres secteurs montagneux” développe-t-elle. L’autre objectif de la nouvelle présidente, avec le contexte climatique qu’on connaît, c’est de “travailler l’offre touristique sur toute l’année” dit-elle, avant d’ajouter : “Même si on n’abandonnera évidemment pas la facette hiver, on veut montrer à tous qu’il y a moyen d’explorer ce territoire quel que soit le mois de l’année. Même quand il n’y a pas de neige, le terrain de jeu est encore là !” estime-t-elle.

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