On dénombre 890 officines au 1er janvier 2023 dans l’Arc jurassien franco-suisse avec un meilleur maillage en France qui reflète une réglementation en lien avec la population.

En France, l’installation de nouvelles officines de pharmacie est autorisée en fonction de l’accroissement de la population d’un territoire ou pour pallier un manque d’équipements. La réglementation stipule qu’un seuil d’au moins 2 500 habitants est requis pour ouvrir une pharmacie et les nouvelles installations ne sont autorisées que par tranche de 4 500 habitants supplémentaires. Ainsi, la répartition est conforme à celle de la population et près de 50 % des officines se situent dans le département du Doubs, le plus peuplé. Les territoires les plus ruraux et les plus montagneux sont les moins bien pourvus. Les différences entre les cantons suisses sont plus marquées qu’entre départements français. Là où le canton de Berne est d’habitude de loin le canton le mieux pourvu en médecins de l’Arc jurassien suisse, ce n’est pas le cas pour les officines. Le canton de Berne est ici le moins bien doté de tous, avec moins de 2 officines pour 10 000 habitants, derrière le canton du Jura et loin derrière les cantons de Vaud et de Neuchâtel. Cette moindre densité pourrait être expliquée par le fait que la vente de médicaments par les médecins est autorisée dans le canton de Berne.

Nombre et densité de pharmacies dans l’Arc jurassien franco-suisse (source O.S.T.A.J.).

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