Une fois encore, la solidarité propre au Haut-Doubs a réchauffé la fin de l’été des équipes de l’Atrack’Son, qui avait pris un goût particulièrement amer. Si la troisième édition devait être synonyme de montée en puissance, en passant de 2 000 à 3 000 personnes, la douche a été froide au moment du bilan. Aussi froide que la météo pendant ce week-end d’août, rendant frileux les amateurs de musique malgré une programmation alléchante et Charlie Winston en tête d’affiche. Pour boucler le budget 2025, il manquait 30 000 euros à l’association Track’n’Art, organisatrice de l’événement. Un appel aux dons a été lancé. Rapidement, l’élan s’est transformé en vague.

« Vous avez déclenché une vague de solidarité bien plus large : des partenaires, des entreprises, des bénévoles, des associations, des artistes et des particuliers nous ont rejoints dans l’élan. Beaucoup de coups de téléphone et des visites chez nous pour discuter et pour nous aider », souligne, émue, l’association. Qui n’a pas tardé à se plonger dans la 4ème édition en 2026. En sachant tout de même raison garder. L’ambition sera revue à la baisse avec une - tout de même belle - jauge de 1 500 à 2 000 spectateurs. L’Atrack’Son n’a pas fini d’attirer les festivaliers.
