La soixantaine passée, Denis Couturier prépare son onzième marathon de l’année qu’il courra le 31 décembre en Suisse. L’infatigable sportif en a déjà bouclé plus de 80 depuis qu’il court.

Il ne compte plus les kilomètres au compteur Denis Couturier. À pied, mais aussi sur son vélo, lui qui se rend tous les matins à vélo à son travail au Locle et ce, quelle que soit la météo. “Avec mon vélo électrique, je mets 16 minutes pour arriver au travail depuis mon domicile, peut-être 20 minutes quand il y a de la neige. Contre 40 minutes si j’y allais en voiture” dit-il. “Et en plus, j’arrive au travail les idées claires, frais et dispos.”

Cette année, le sportif de Villers-le-Lac est même monté 5 fois sur un podium dans sa catégorie d’âge.

Si le vélo est un loisir pour lui (route, V.T.T. et gravel), sa vraie passion, c’est la course à pied, et en particulier les courses longue distance. Depuis une vingtaine d’années qu’il fait de la course à pied, il a déjà bouclé 80 marathons ! “J’ai fait début décembre ma 53ème course de l’année, dont 10 marathons. En 2026, j’ai déjà prévu de boucler 12 marathons” annonce Denis Couturier qui, en parallèle de son emploi dans l’horlogerie suisse, est coach bénévole dans un centre sportif à Neuchâtel.

Quel est le secret de ce Marathon Man pas comme les autres ? “C’est la récupération. Quand je fais un marathon, il y a la phase étirements, puis je fais du vélo. Souvent les gens font n’importe quoi” indique celui qui s’aligne aussi parfois sur des courses de 100 km. “Cette année, j’ai fait trois courses de 100 km, je mets une douzaine d’heures en général.” Denis Couturier ne court plus après le chronomètre. Sur le marathon, il tourne aux environs de 4 heures, son record historique étant un beau 3 h 08 au marathon de Paris.

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Le Villérier s’apprête à prendre la direction de Zurich en fin d’année où il courra son dernier marathon de l’année, ou plutôt son premier de l’année 2026 puisque le départ est donné au gong de minuit. “Il s’agit de faire quatre fois le tour du lac de Zurich” précise celui qui préfère de loin les courses sur route que les trails. “On sort tout déglingué d’un trail car contrairement à la course sur route, il y a trop de relances” estime le sportif qui avoue profiter au maximum de la vie maintenant que ses enfants sont grands.

À ceux qui le prendraient pour un “dingue”, Denis Couturier n’a qu’un conseil à donner : “Ne restez pas devant votre télé ou devant votre portable, faites du sport ! Sortez de chez vous ! Le meilleur moyen pour être heureux !” invite le Villérier qui fait ses courses également… à pied.


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