Très bientôt, le Sporting club Villers-le-Lac va pouvoir fouler la pelouse synthétique du nouveau terrain de foot. Une inauguration est prévue en janvier. Face à l’augmentation constante du nombre de ses licenciés depuis plusieurs années, ce deuxième terrain était devenu une nécessité.
C’est bientôt la fin du cassetête des plannings d’entraînements pour le Sporting Club Villers-le-Lac. Le nouveau terrain de foot synthétique est en passe d’être terminé. “La fin des travaux est prévue pour mi-décembre, précise la maire Dominique Mollier pour une inauguration prévue en janvier.” Si le coût du projet - 1,5 million d’euros - a fait grincer certaines dents, ce nouvel équipement était une nécessité pour le S.C.V. “Un seul terrain, c’était devenu impossible”, soulève Benjamin Chatelain, vice-président sportif du club.

À raison de 20 équipes et de deux entraînements par semaine d’1 h 30 chacun, caler le planning d’entraînement relève d’une vraie gageure. Jusqu’à maintenant, les joueurs de foot s’exercent sur le stade en herbe de la Courpée. Or, ce dernier, du fait de sa surutilisation, devient compact et n’arrive plus à drainer l’eau correctement. Résultat, de grosses flaques se forment lors de fortes pluies, le rendant impraticable. Début novembre, le club a été contraint d’annuler tous les entraînements. À l’inverse, lors de sécheresses, le gazon brûlé ne permettait pas la tenue de matches. “Ce genre de choses n’arrivera plus avec le synthétique”, espère Benjamin Chatelain. Si les deux surfaces herbe ou synthétique n’offrent pas de grosses différences, le synthétique reste bien plat, “ce qui permet techniquement de progresser davantage.”
Depuis quelques années, et notamment avec l’essor du foot féminin, le club enregistre une augmentation constante du nombre de licenciés. En quatre ans, le club a gagné près de 60 licenciés. Ils sont aujourd'hui 280. Dont presque 220 enfants. Cela fait près de 10 ans que le club demande un second terrain d’entraînement. À l’époque, le club utilisait un terrain en stabilisé, ce qui ne plaisait pas forcément aux parents. Certains avaient alors fait le choix de délaisser le club pour Morteau, l’une des premières communes à construire un terrain synthétique. Autre levier, le club loue le stade des Brenets, chez les voisins suisses. Outre le coût financier (entre 500 et 1 000 francs suisses par saison), cette solution nécessitait un déplacement du matériel et des licenciés. “Les parents étaient super-conciliants pour emmener les enfants. mais ça devenait bien compliqué ces dernières années”, remet Benjamin Chatelain.
Dorénavant, les deux terrains sont regroupés au même endroit, au complexe sportif de la Courpée. Le club espère une utilisation du nouveau terrain d’entraînement au printemps.

