En tant que 142ème relayeur officiel de la flamme olympique, Eric Monnin aurait dû participer au relais entre Olympie en Grèce et Tokyo au Japon. Après une suspension de la course à cause de la crise sanitaire, l'unique relayeur français a pu rentrer en France avec la torche dans ses bagages.

Macha Woronoff a accueilli, ce matin, Eric Monnin et la torche des Jeux Olympiques de Tokyo.

C'est avec honneur et pour le plus grand plaisir de Macha Woronoff, présidente de l'UFC, qu'Eric Monnin a décidé de conserver la torche olympique dans le bâtiment de l'Arsenal où se situe le CEROU (Centre d'Etudes et de Recherches Olympiques Universitaires). De quoi rendre fière la présidente de l'université. "Durant la crise sanitaire, des organisations sportives comme Campus Sport ont permis à de nombreux étudiants de maintenir un lien social et de se dépasser. Les Jeux Olympiques, ce sont aussi des rencontres et de la tolérance entre les différentes nations représentées. Ce sont toutes ces valeurs auxquelles nous croyons au sein de l'Université." a rappelé ce matin Macha Woronoff.

Durant son séjour à Besançon, la torche sera présentée aux élèves de l'école de la Butte et aux étudiants de STAPS. Pour autant ceux qui auront la chance de la voir ne pourront pas la toucher, seuls les 300 relayeurs ont ce droit. Impossible également de rallumer la torche pour une démonstration de relais olympique, Eric Monnin a signé une charte et est jusque-là responsable de cet objet historique. "La torche des JO de Tokyo est un objet d'art très symbolique, explique le relayeur, elle représente une fleur de cerisier Sakura avec ses 5 pétales. C'est également une performance technique puisque la torche a été fabriquée avec une feuille d'aluminium recyclée et sans soudure. La combustion produite à l'aide d'une cartouche d'hydrogène est double, à la fois thermique et catalytique pour lui donner une couleur orangée." Cette réalisation de 1,2kg devrait servir à embraser la vasque de Tokyo le 23 juillet prochain et ainsi marquer le début des Jeux Olympiques de 2020 tant attendus.


Cet article vous est proposé par la rédaction de La Presse Bisontine
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