La Ville de Besançon lance une grande réflexion autour de l'avenir du parc animalier.

La Ville de Besançon veut redéfinir les orientations futures du parc animalier de la Citadelle. La méthode  repose sur deux principes : le recours à la science pour établir des faits, proposer des choix, et le collectif pour en débattre, émettre des avis.

Quels animaux seront conservés à la Citadelle ? C'est un des enjeux de la réflexion.

Scientifiques, experts de la biodiversité, associations, partenaires de la conservation animale seront associés "au sein d’une démarche qu’aucun autre parc zoologique français ne mène à ce jour" affirme la Ville de Besançon dans un communiqué.
Le processus d'une durée d'un an se déroulera en deux étapes : la première consiste à s'associer avec un ou une éthologue, afin d'établir un état des lieux relatif au bien-être animal des espèces présentes au sein du parc zoologique. "Un appel à candidature vient d’être lancé. Cette phase a été évaluée à 6 mois."
Dans un second temps, l’expertise de l’éthologue, dans une perspective de transformation du parc zoologique actuel, viendra alimenter les réflexions de groupes de travail pour écrire un nouveau document-cadre. "Ce dernier, soumis aux élus, définira le parc zoologique de demain dans toutes ses composantes scientifiques (conservation, recherche) et pédagogiques. Il établira le choix des espèces présentées ainsi que les aménagements nécessaires en cohérence avec la complexité et les contraintes architecturales du site" poursuit la Ville.
La Ville de Besançon à travers cette démarche inédite a pour ambition "d'accompagner des nouvelles pratiques au sein du parc zoologique en prenant en compte les légitimes attentes sociétales, notamment vis-à-vis des animaux et de la conservation ex-situ des espèces." Le débat est ouvert.

Une chose est déjà sûre selon Anne Vignot : les grands fauves n'auront plus leur place à la Citadelle (photo J. Renard).

Cet article vous est proposé par la rédaction de La Presse Bisontine
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