Situé sur le site de la Perdrix, le gîte d’étape du Haut-Saugeais Blanc accueille des randonneurs itinérants qui ont aussi la possibilité de se dépanner en nourriture dans l’épicerie libre-service mise à leur disposition par l’association.
Comme dans la plupart des autres points d’hébergement dédiés à l’itinérance, Davy Mougin, le président de l’association du Haut-Saugeais Blanc à Hauterive-la-Fresse, constate que de plus en plus de randonneurs s’y prennent en dernière minute pour trouver un lieu où dormir. C’est parfois problématique car dans un fonctionnement associatif, on ne peut pas toujours être sur place. On veut maintenir un accueil physique avec au moins un bénévole de l’association. Pour autant, on s’est équipé d’une boîte à clefs et d’outils informatiques permettant les paiements en ligne explique le gestionnaire.

L’itinérance a le vent en poupe au Haut-Saugeais Blanc. Ce type d’accueil représente entre 200 et 300 nuitées par an. Avec des marcheurs et de plus en plus de groupes à vélo. Les G.T.J. V.T.T. et Gravel passent à la Perdrix qui est située à 1 heure de marche de la G.T.J. pédestre. Ici, les gens cherchent un toit, une douche et des sanitaires. À 17 euros la nuitée, on est parmi les moins chers du massif du Jura. On voit aussi des randonneurs qui privilégient le bivouac. Davy Mougin constate aussi que l’itinérance fonctionne davantage aux ailes de saison qu’en plein été. On ne fait pas de demi-pension mais on met la cuisine du gîte à disposition des randonneurs. Un des placards a été transformé en épicerie libre-service. On y met des produits de première nécessité, non périssables : pâtes, conserves, soupes lyophilisées…

Bien sûr, la clientèle itinérante ne permet de couvrir les frais d’entretien et de gestion du gîte. Les charges sont financées pour l’essentiel en privatisant le gîte pour des réunions de famille, des fêtes. L’itinérance, c’est d’abord un service. On reçoit aussi pas mal de groupes d’enfants en périscolaire, centres de vacances qui viennent passer quelques jours au gîte. Comme on ne mélange pas les publics, on doit parfois refuser de loger des randonneurs adultes. Il nous manque sans doute une petite structure d’accueil indépendante, du type chalet avec 4 ou 5 couchages.