Le sénateur du Doubs, Jean-François Longeot, qui se pose en défenseur des territoires, vient de rejoindre le parti Horizons d’Édouard Philippe. Lui qui a pourtant toujours souhaité marquer son indépendance d’esprit explique son engagement.

Resté longtemps hors des partis, le sénateur Longeot a choisi son camp pour les prochaines échéances.

“Je pense que ce choix est cohérent avec mon parcours politique. J’ai adhéré à l’UMP à la ‘grande époque’ de ce parti fondé par Jacques Chirac. Mais je n’ai jamais voulu adhérer aux Républicains ensuite, les orientations de ce parti ne correspondaient plus à ce que je défends. En entrant au Sénat, j’ai rejoint le groupe Union du Centre car je trouvais dans ce groupe les conditions d’exercice idéales pour un mandat de parlementaire, avec une liberté de vote totale laissée par le président de groupe Hervé Marseille. Ensuite, à partir de 2017, quand Emmanuel Macron a nommé Édouard Philippe en tant que Premier ministre, j’ai voté la plupart du temps les mesures que proposait ce Premier ministre, parfois même contre l’avis de mon camp. J’ai trouvé en Édouard Philippe un type brillant, réfléchi, qui savait écouter, avec une manière simple et sincère de faire de la politique, comme je m’attache à le faire depuis que je suis élu.” Celui qui se définit comme un “chiraquien de toujours” tient en même temps à garder son libre arbitre. “Si je ne suis pas d’accord avec Édouard Philippe sur un sujet, je le lui ferai savoir. Ce n’est pas parce que je suis adhérent à Horizons que je suis inféodé à ce parti. Aujourd’hui comme hier, on ne me fera jamais dire ce que je ne pense pas,” ajoute-t-il. Pour M. Longeot, l’ancien Premier ministre est sans conteste “le meilleur de tous les prétendants pour 2027. C’est celui aussi qui a le plus de contacts avec le terrain, et avec les institutions. Celui aussi qui a le plus d’esprit d’ouverture et de discussion, celui qui je pense aussi a la réflexion la plus aboutie sur l’avenir de ce pays” estime le sénateur du Doubs.

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