Lydie Cuenot a ouvert il y a deux ans son atelier aux Fins, Et Si 2 mains. L’artisan céramiste crée des pièces uniques à des prix accessibles. Pendant tout le mois de décembre, elle a tenu un stand aux marchés de Noël du coin. Elle expose aussi le 15 décembre à Morteau.

Sous ses doigts, la terre se transforme en créations uniques, nées au gré de son inspiration et de ses envies. Dans son atelier aux Fins, l’artisan céramiste Lydie Cuenot, connue sous le nom Et si 2 mains, travaille l’argile, le grès mais aussi le bois, le fil métallique. Si ses deux mains façonnent la matière, la patience est également un ingrédient primordial en céramique. “Je ne croyais pas être si patiente, sourit Lydie Cuenot. D’habitude, j’aime bien voir directement ce que je fais, ce n’est pas le cas avec la terre. On ne connaît jamais le résultat à l’avance.”

Lydie Cuenot a changé de vie il y a deux ans, après avoir exercé pendant 31 ans comme infirmière.

Marier les matières est une de ses particularités, les petits oiseaux, sa marque de fabrique. Si plusieurs terres sont travaillées, grès, ardoise, faïence aussi, une seule constante se dégage : ce sont toujours des pièces uniques, modelées à l’inspiration. Lydie pratique également la cuisson raku. Cette technique japonaise donne aux pièces un rendu fissuré, craquelé. “La deuxième cuisson se fait dans un four à gaz que j’ai fabriqué. C’est une méthode très particulière, on ne dirige pas les craquelures qui sont dues à un choc thermique”, explique la créatrice qui a appris le métier seule. “Je me débrouille avec ma curiosité, j’essaie, je tente.”

La céramiste aime particulièrement façonner des oiseaux et mélanger les matières, comme le bois et le fil métallique.

Il y a deux ans, la Finoise, alors infirmière depuis 31 ans, décide de changer de vie. Elle ouvre son atelier de céramiste chez elle et en fait son métier. “J’avais fait le tour de mon métier d’infirmière. J’ai toujours aimé travailler toutes sortes de matières, toujours été créative et manuelle. Je suis aussi passionnée par le gros œuvre. Mais c’est vrai que travailler la terre m’a bien plu.”

Publicité

Autre singularité, Lydie Cuenot propose des tarifs accessibles pour ses pièces, à partir d’1 euro. “Je souhaite rendre le travail artistique accessible à tous”, souligne-t-elle. Si elle reçoit sur rendez-vous dans son atelier, elle aime aussi personnaliser certaines de ses pièces. Pour l’heure, le mois de décembre est consacré aux marchés de Noël. Lydie Cuenot a été notamment présente à celui de Villers-le-Lac, Grand’Combe-Châteleu et aux Fins. Le vendredi 15 décembre, elle expose ses créations à Morteau au magasin nouvellement ouvert Nature Universanté en compagnie d’autres artistes. Puis elle tient un stand au marché de Maîche les 16 et 17 décembre.


Cet article vous est proposé par la rédaction du journal C'est à dire, distribué à + de 30 000 exemplaires sur le Haut-Doubs.
Pour devenir annonceur et booster votre visibilité, cliquez sur l'image ci-dessous
Publicité journal C'est à dire