L'association "Jardin des Vaîtes" a rencontré la mairie

Pas de béton à la place des maraîchers. Si le dialogue entre la mairie et l'association est noué, les positions évoluent peu. La Ville veut construire une nouvelle école (11 millions d'euros) sur un site occupé par des serres et deux maraîchères, ce que conteste le Jardin des Vaîtes qui demande l'arrêt de la procédure judiciaire. La demande de rencontre avec le représentant du GEEC est restée pour le moment sans réponse.

Marie-Hélène Parreaux (à gauche) et Claire Arnoux après leur réunion en mairie.

L'association Le Jardins des Vaîtes représentée par Marie-Hélène Parreaux et Claire Arnoux a été reçue mardi 27 octobre par la mairie de Besançon. "C'est une vraie évolution avec cette municipalité, présente Claire Arnoux, pour l'association. Celle-ci nous rencontre à l'inverse de la précédente, c'est la deuxième fois". Entendus, les opposants aux Vaîtes seront-ils écoutés ? À voir. Ce sont le directeur de cabinet de la maire, le vice-président du Grand Besançon et conseiller municipal Aurélien Laroppe qui ont tenté de répondre à différentes questions énoncées.

Le point sur la procédure judiciaire. L'association a demandé l'arrêt de la procédure entamée le 18 mars 2019. Il n'y a pas eu de réponse. "La mairie a cette fois la main puisqu'Aurélien Laroppe est membre du conseil d'administration de Territoire 25. On espère une évolution" dit le Jardin des Vaîtes.
Transmission de documents financiers. Les bénévoles réclament les documents financiers qui font état des engagements pris par la Ville avec les opérateurs... pour la Z.A.C. ainsi que la création de la future école. Pour l'instant, les documents n'ont pas été transmis.
Future école. Une nouvelle école doit être érigée en bas de l'écoquartier pour 11 millions d'euros. Le permis de construire serait déposé en 2021. L'association a prévenu la mairie qu'elle esterait en justice. "La mairie juge que ce n'est pas important de construire sur une exploitation agricole biologique. On considère que ce n'est pas l'endroit pour la construire !" poursuit Claire Arnoux. La co-présidente de s'interroger du montant d'un tel chantier.
GEEC. L'association s'interroge du refus d'Hervé Richard, président du Groupe d'étude de l'environnement et du climat local, de les rencontrer.


Cet article vous est proposé par la rédaction de La Presse Bisontine
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