Les 25 et 26 novembre prochains, les collégiens de Bouquet de Jeanne-d’Arc mèneront un atelier de relamping. Ils créeront à partir de luminaires de récupération les éclairages du futur site de réemploi du Bélieu
Remettre à niveau des luminaires plutôt que de les jeter, sensibiliser les jeunes au réemploi, promouvoir les circuits courts et participer activement à la construction du site de réemploi en cours de construction au Bélieu en livrant les futurs luminaires du site, ce sont toutes ces vertus que remplit l’initiative lancée par l’Atelier du Bélieu (le nom de ce futur site) et les collèges Bouquet et Jeanne-d’Arc dont les élèves participeront les 25 et 26 novembre à cet atelier de relamping.

«Cet atelier consistera à remplacer l’éclairage néon fluo de luminaires récupérés sur des chantiers par un système Led. Lors de cet atelier, les collégiens transformeront au moins 24 luminaires de leurs propres mains, ils seront encadrés par leurs professeurs de technologies et de mathématiques» résume Amandine Rapenne, la présidente de l’Atelier du Bélieu.
Une bonne centaine d’élèves de ces deux collèges participeront à ces ateliers de relamping le mois prochain. «Tous les luminaires devront être livrés avant la fin de l’année. Ils seront vérifiés et validés par un cabinet de certification» précise Sophie Meunier, la directrice de la future ressourcerie du Bélieu.

Cette action pédagogique a également l’avantage pour les collégiens d’intégrer et de rendre concrètes des notions transversales, à la croisée des mathématiques, de la technologie et de l’économie pour une application pratique des notions qu’ils apprennent à l’école.
Les travaux de construction de l’Atelier du Bélieu sont en cours, en même temps que ceux de la future déchetterie dont il sera voisin. La ressourcerie permettra d’employer 8 équivalents temps plein. Les habitants pourront y déposer (et y acheter) tout objet susceptible d’être réparé pour être revendu. L’ensemble, ressourcerie et déchetterie, sera livré et opérationnel en septembre 2026. Un projet global à 7 millions d’euros piloté par les communautés de communes du Val de Morteau et du Plateau du Russey.
