Les habitants de cette rue située dans le quartier du bois de Doubs à Pontarlier attendent depuis bientôt un an qu’on vienne goudronner ce qui ressemble aujourd’hui davantage à un chemin qui fait la part belle à la poussière et aux nids-de-poule.
Si seulement le Tour de France passait par la rue Alfred de Musset, le bicouche poussiéreux ne serait qu’un lointain désagrément. Mais cette voie pontissalienne est malheureusement à sens unique et bien loin de l’itinéraire suivi par les coureurs de la Grande boucle.
L’origine de ce chantier remonte à l’été 2024 avec la mise en séparatif des réseaux d’eaux pluviales et usées. Des règles de stationnement voire des interdictions ont été organisées pendant la durée des travaux et personne n’y a trouvé à redire. Le chantier s’est terminé en octobre-novembre. Raison pour laquelle les services de la Ville ont préféré poser un revêtement mélangeant du goudron et des gravillons. Ce n’était plus la saison pour mettre de l’enrobé, détaille Gérard Guinot, habitant de la rue Alfred de Musset.

La poussière sèche ou mouillée recouvre uniformément les voitures des riverains. Sans parler des multiples nids-de-poule, cauchemars des amortisseurs. Attendant avec impatience la pose d’un enrobé digne de ce nom, les oubliés de la rue Alfred de Musset apprennent au printemps que les travaux vont être retardés suite au signalement d’une mini fuite d’eau. Statu quo qui fait le bonheur des nids-de-poule. C’est impossible de circuler dans la rue avec les vitres ouvertes, explique Mélanie sans cacher son ras le bol d’une situation dont personne n’entrevoit la fin.
De guerre lasse, Gérard Guinot a rappelé les services techniques sans oublier d’envoyer un courrier au maire pour demander quelques explications au nom des habitants du quartier. On nous a promis l’enrobé pour septembre. Entre-temps, un ouvrier est venu reboucher les plus gros trous sauf qu’il n’avait pas assez de tout-venant pour finir le travail. Conséquences : il reste 18 trous en attente.
Un simple aller-retour dans cette rue montre les désagréments subis par les riverains. On voit même un coffret E.D.F. ouvert à tous les vents, même si ce n’est pas du ressort de la commune. On a le sentiment de ne pas être écouté, explique Christophe, le voisin de Gérard Guinot.
