Mélissa Betsch pratique l’ostéopathie animale par passion et ne se déplace qu’à bicyclette pour se rendre chez ses patients

"J'ai grandi en région parisienne dans une cité et depuis toute petite j'ai une véritable passion pour les chevaux", déclare Mélissa Betsch.

La jeune femme confie avoir une jument en pension à Mont-de-Laval, qu'elle monte régulièrement. En filière Bac scientifique, elle aurait pu se destiner au métier de vétérinaire, mais son aversion pour le sang et des problèmes de santé l'ont éloignée de cette profession. Elle s'intéresse alors à l'ostéopathie.

Mélissa Betsch en action sur un cheval comtois.
"Stimuler ce qui est dans le corps pour le rééquilibrer, réparer certaines fonctions ou troubles par l'auto-guérison, c'était devenu ma voie", ajoute-t-elle.

Elle rejoint alors le C.N.E.S.O.A. (Centre National des Études Spécialisées en Ostéopathie Animale) à Châtel-Guyon et passe cinq années en Auvergne. Après un concours très sélectif passé en école vétérinaire, elle obtient son diplôme. Elle décide de s'installer dans le Haut-Doubs, territoire qu'elle aime depuis des vacances régulières dans sa jeunesse. "Il faut en principe trois ans pour se constituer une clientèle, j'ai donc décidé dans un premier temps de pratiquer à mi-temps et de garder une autre activité professionnelle pour m'assurer un revenu", confie Mélissa.

Mélissa Betsch sur son vélo à assistance électrique équipé pour l’hiver.

Son premier client, éleveur à Charquemont, la contacte pour des vaches qui ne revenaient pas en chaleur et, satisfait, la recommande à des collègues. "Le contact avec les animaux est magique. Ils sont attentifs aux manipulations douces, ressentent ce que l'on fait et en réalité, c'est un travail à deux", note-t-elle. Une grande partie des tâches sont physiques, mais il faut néanmoins prendre en compte et comprendre les paramètres d'environnement, d'alimentation, d'anatomie, de bio-mécanique…

Elle conçoit sa profession comme complémentaire de celles des vétérinaires et des maréchaux-ferrants. Boiteries, raideurs, douleurs, troubles digestifs et de la reproduction, retard de croissance, diminution de la production laitière ou des performances sportives pour les chevaux peuvent être prises en charge par sa discipline. Équidés et bovins constituent une grande partie de ses "patients". Mélissa traite également chèvres, moutons, chiens, chats, poules et N.A.C. (Nouveaux animaux de compagnie). "Je commence une séance par une palpation permettant de faire un bilan de santé et détecter d'éventuelles zones de tension, de chaleur ou de froid. Puis je m'informe sur l'environnement de l'animal, son mode de vie, son caractère et son alimentation. J'établis alors le diagnostic des zones manquant de mobilité, des articulations et organes à traiter. Enfin, je passe au traitement, par des techniques douces et appropriées à l'espèce", détaille notre ostéopathe.

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De Morteau à Maîche, elle se déplace exclusivement à vélo. "L'idée m'est venue lors d'un voyage aux Pays-Bas où j'ai rencontré des plombiers et des électriciens à bicyclette. Je me suis dit pourquoi pas moi et je me suis équipée en conséquence pour l'hiver : casque de scooter pour garder les oreilles au chaud, gants de ski, pneus cloutés, musique sur le vélo", s'amuse-t-elle. "Je profite de la vie à un rythme plus lent avec toutes les ressources accessibles près de moi. Et puis, quand on soigne les animaux, on doit soigner leur environnement!", plaide Mélissa Betsch

Entreprise d’ostéopathie animale engagée écologiquement | Terr’Osteo
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