Julien Begel, actuellement formateur consultant, s’est allié à la franchise La cabane d’Achille et Camille pour créer une micro-crèche, dont l’ouverture est prévue le 3 juin, dans la principale commune des Portes du Haut-Doubs. Il compte sur un projet innovant pour attirer de jeunes parents.

Avec sa peluche-mascotte dans les bras, Julien Begel semble être retombé en enfance. Ce quadragénaire qui a fait ses études dans la région, en communication et en commerce, a préféré s’orienter vers la petite enfance, un secteur où “il y a beaucoup de demande”, plutôt que de poursuivre dans l’univers des banques. En 2021, il prend contact avec la franchise de micro-crèche La cabane d’Achille et Camille, une entreprise nancéienne qui compte près de 70 établissements en France, et s’associe avec elle pour créer un lieu propice à l’épanouissement des plus jeunes.

Julien Begel est le directeur de la première micro-crèche La cabane d’Achille et Camille construite dans le Doubs.

“S’allier à une franchise permet de ne pas se louper, ce qui peut arriver quand on ne connaît pas un domaine d’activité”, estime Julien. La recherche d’un local à son goût a cependant été laborieuse. “J’étais tous les jours sur Leboncoin pour débusquer la perle rare. Au départ, je comptais m’établir à Besançon ou dans une commune à proximité. Je n’ai rien trouvé dans ce secteur, mais je n’ai pas pour autant baissé les bras. J’ai finalement trouvé les locaux qui me convenaient à Valdahon, une ville dynamique traversée par les frontaliers. Quand je les ai visités, j’ai tout de suite su que c’était ça qu’il me fallait”, rembobine-t-il.

La micro-crèche pourra ouvrir de 5 h 30 à 22 h 30.

Les travaux, commencés en février pour transformer l’ancien restaurant de la rue du Maréchal Delattre de Tassigny en micro-crèche, ont été rondement menés par l’équipe de prestataires engagés par La cabane d’Achille et Camille. “Il n’y avait pas beaucoup de choses à faire, mis à part abattre quelques cloisons”, précise Julien Begel, qui est fier de conserver une certaine indépendance en étant franchisé. “C’est moi qui ai fourni les fonds pour acheter les locaux, mais la franchise impose la physionomie du lieu et fournit les couches et les repas, composés de produits frais et biologiques, pour les enfants”, note le directeur de la micro-crèche qui ouvrira ses portes le 3 juin.

Celle-ci accueillera les tout-petits à partir de 10 semaines et jusqu’à leur entrée en maternelle. Les douze bambins que peut héberger au maximum l’établissement bénéficieront d’un espace de 133 m², dont 57 m² de cour privative extérieure. Quatre professionnels de la petite enfance seront chargés de prendre soin d’eux et d’égayer leurs journées. Les parents, qui seront invités à converser avec le directeur lors de matinales organisées le week-end, pourront laisser leurs bouts de chou entre les mains de l’équipe pédagogique dès 5 h 30, jusqu’à 22 h 30, pendant la semaine.

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Julien Begel, passionné d’innovation et de défis, souhaite offrir aux plus jeunes des expériences inédites au sein de son établissement. Les enfants pourront par exemple découvrir un espace au nom bien étrange dans lequel leurs sens seront en éveil. “L’espace snoezelen est un espace de bien-être, de détente. Il y aura une colonne à bulles, des fibres optiques, des projecteurs, des dalles sensorielles… C’est un temps privilégié pour une libre exploration sensorielle”, affirme le formateur consultant. Si l’ouïe et la vue des petits seront développées grâce à cet espace novateur, le directeur de la micro-crèche promet de faire saliver leurs papilles et de les mettre en contact avec de nouvelles fragrances. “J’envisage de créer des partenariats avec des artisans et commerçants locaux, confie-t-il. J’aimerais que les gamins puissent sentir les roses d’une fleuriste, goûter ou préparer l’entremet d’un pâtissier, pour qu’ils découvrent des odeurs et des goûts inconnus.”

Julien Begel est également admiratif de l’application lancée par La cabane d’Achille et Camille, My cabane, qui permet de retracer les activités réalisées par les enfants durant la semaine. “On veut rassurer les parents. Ils peuvent regarder le week-end si leur enfant s’est fait mal, ce qu’il a mangé… Cela permet de renforcer les échanges avec eux”, observe-t-il.

Rendez-vous sur le site achilleetcamille.com


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