"L'écologie créatrice d'emploi public, associatif, privé"

Le candidat aux municipales parle d'un "P'Acte de transformation".

Besançon. Éric Alauzet (Besançon 2020) relie écologie et économie
Pascal Curie, Eric Alauzet, Frank Monneur et Catherine Thiébaut devant la déchetterie des Andiers.

À chaque fois qu'il convie la presse, Éric Alauzet (Besançon 2020) choisit un endroit en fonction de la thématique abordée. Ce mercredi 17 juin, rendez-vous devant la déchetterie des Andiers, à Thise. "Ici, les déchets des uns font la matière première des autres. L'écologie doit être créatrice d'emplois. Si Besançon est déjà très à la pointe en matière de recyclage, il faut aller encore plus loin et on le peut" explique le candidat, arrivé 3e au premier tour. Il pense toujours pouvoir renverser la tendance au second tour.
Il fait la synthèse de l'économie et de l'écologie dans ce qu'il nomme le "P'Acte de transformation". Un plan qui comprend plusieurs axes : la création d'un fonds Besançon Invest qui embarquerait les sociétés, les Bisontins, la collectivité, autour d'un fonds d'investissement participatif et commun. "Une forme de fruitière à énergie" image le candidat. Un Bisontin pourrait placer de son épargne dans un projet vert, solaire par exemple pour simplifier.
Le candidat évoque un P'Acte entrepreneurial : 10 millions d'euros (sur le mandat) pour aider les entreprises dans la transition écologique, 10 millions pour les zones économiques de la communauté urbaine.  
Le P'Acte alimentaire : c'est multiplier par 5 les surfaces maraîchères du Grand Besançon, les passer de 20 à 100 hectares en discutant avec les agriculteurs pour "récupérer" des terres.
Le P'Acte Budget vert : c'est évaluer tous les projets de la municipalité en termes "écologiques".
Le P'Acte municipal : c'est un achat public qui préfère le local.
Le P'Acte universitaire : faire la première université du développement durable avec des filières de formation dédiées.
Le P'Acte logement doit permettre la création de logements ouverts sur l'extérieur, agréables. Selon lui, il faut construire aux Vaîtes : "Le projet a été réduit en termes d'urbanisme. On va envoyer des gens habiter à l'extérieur de Besançon, et produire ici alors que la Ville a déjà investi beaucoup. C'est une aberration."

"C'est maintenant qu'il faut s'endetter..."

Le P'Acte 0 carbone : la liste veut par exemple mettre en place un concours des plus belles cours végétalisées. Le candidat prévoit de commencer par végétaliser la rue de la République à Besançon. Les précisions ici : https://www.lapressedudoubs.fr/eric-alauzet-detaille-son-plan-mobilite/

"L'écologie", c'est  le volet social en aidant et conseillant les personnes sur la gestion des déchets. "On sait qu'il y a des difficultés de tri à Planoise où certains résidents trient moins bien. Ils payent donc plus. Il faudra procéder cage d'immeuble par cage d'immeuble en allant discutant avec les habitants."
Toutes ces annonces sont comprises et comptabilisées dans son plan à 120 millions d'euros . "J'étais le premier à dire qu'il ne fallait pas s'endetter. J'ai changé d'avis. C'est maintenant qu'il faut s'endetter pour faire face à la crise. L'écologie peut créer de l'emploi public, associatif, privé" conclut Éric Alauzet.




Cet article vous est proposé par la rédaction de La Presse Bisontine
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