Avec la nouvelle majorité au pouvoir, agriculture ou zone d'activités ?…

La collectivité voulait une zone d’activités à proximité du péage autoroutier. Elle relance une énième étude dont la conclusion est attendue dans quelques mois.

Chaudefontaine. Que fera GBM des 70 hectares de terres agricoles achetés il y a 10 ans ?
Les terrains sont situés à côté de l’entrée de péage de l’A 36.

Gouverner, c’est prévoir. C’est vrai. Mais depuis 10 ans et l’achat par l’ex-CAGB de 70 hectares de terre agricole à Marchaux-Chaudefontaine, le projet encore “tenable” il y a 10 ans d’installer ici des entreprises sur de la surface agricole semble désuet pour certains, nécessaire pour d’autres. Le projet avait capoté au début des années 2000 après que Chaudefontaine a posé des conditions à l’installation de la zone d’activités. Deux visions s’opposent désormais  : la consommation d’espace pour l’économie, la protection de l’espace pour l’agriculture.
La collectivité a lancé en début d’année une nouvelle étude pour faire émerger des propositions. Maraîchage, création de panneaux photovoltaïques étaient les premières pistes. Elles ne semblent pas tenir la corde. Plusieurs hypothèses sont émises, mais pas de réponse pour l’instant. Ce sera au prochain exécutif de trancher. C’est une zone qui pourrait accueillir un mix d’activités, entre industrie, artisanat, et peut-être de la logistique comme cela avait été évoqué par le passé. Beaucoup de nos zones arrivent à saturation comme celle de la zone de l’Échange à Chemaudin” évoque Gabriel Baulieu, premier vice-président sortant de Grand Besançon Métropole. Il sait que rien ne se décidera à moyen terme. “Le contenu de l’étude doit être présenté à l’automne 2020” dit-il.
L’installation de maraîchers peut paraître paradoxale puisque la collectivité retirerait des terrains exploités par trois agriculteurs du secteur… pour les concéder à d’autres. Notons tout de même que depuis qu’elle est propriétaire, Grand Besançon Métropole a toujours laissé les agriculteurs produire sur les terrains sans demande de fermage en contrepartie.


Cet article vous est proposé par la rédaction de La Presse Bisontine
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