Mis en place en 1990 - qui est aussi l’année de naissance de sa présidente Lydia Bishop -, le club affaires du C.A.P. rugby continue de grandir en se diversifiant dans ses missions.

En 34 ans, les fondamentaux n’ont pas changé au club affaires du C.A.P. rugby qui a toujours une double mission de contribuer au financement du C.A.P. rugby et de favoriser le business entre les adhérents. “Au-delà de ça, on essaie aussi d’apporter des informations et des services qui peuvent être utiles à tout un chacun comme on l’a fait notamment pendant le Covid ou plus récemment lors du petit-déjeuner thématique organisé le 23 janvier dernier au stade Paul-Robbe en partenariat avec France Travail, ex-Pôle Emploi. Un intervenant de l’A.P.E.C. est venu nous parler du management de quatre générations en entreprise”, explique Lydia Bishop, première femme à avoir été élue présidente du club affaires du C.A.P. rugby en 2020.

“On était 119 en 2020 et 140 aujourd’hui”, annonce Lydia Bishop qui préside depuis 2020 le Club Affaires du C.A.P. rugby.

Adhérente depuis 2015, elle est entrée au bureau en 2017. Une autre réunion est programmée le 15 février chez Mobalpa. Elle prendra la forme d’un speed meeting permettant aux nouveaux adhérents de se faire connaître. L’occasion aussi pour les gérants de l’enseigne de présenter leur entreprise.

Le club affaires a beaucoup évolué depuis sa création. On peut considérer qu’il s’est professionnalisé en intégrant les outils de communication modernes. “On est tenu de se mettre à la page si l’on veut rester efficace et attractif”, poursuit celle qui dès son élection en pleine crise sanitaire s’était investie pour préserver du lien numérique entre les adhérents en développant par exemple les visio-conférences, les vidéos…

Le club affaires du C.A.P. rugby lors d’une récente assemblée générale.

Le principe d’une rencontre mensuelle chez un des adhérents qui accueille ses semblables est toujours d’actualité. Autour de ce fil rouge sont venus s’agréger de nouveaux services : petit-déjeuner thématique ou sous l’angle du business, sortie sportive… Cette dynamique attire et se traduit par une augmentation constante des adhésions. “On était 119 en 2020 et 140 aujourd’hui.”

L’aire d’influence du club affaires s’étend bien au-delà des frontières du Grand Pontarlier avec des entreprises qui viennent de Besançon, Lons, Champagnole, Morteau ouvrir une antenne, un commerce, une filiale sur le secteur et qui jugent utile d’intégrer ce réseau d’entrepreneurs.

Et le rugby dans tout cela ? “C’est toujours le cœur de métier. On ne s’immisce pas dans la gestion du club mais on a besoin d’avoir des éléments pour justifier l’investissement. Un lien étroit est tissé avec David Ligier, le président du C.A.P. rugby.” Le club affaires verse chaque année entre 110 000 et 130 000 euros au C.A.P. rugby, ce qui représente environ 25 % du budget. “On vit uniquement des cotisations. L’adhésion s’élève à 1 000 euros par an. On peut aussi signaler que la saison du club affaires se superpose à celle du C.A.P. qui s’étend de septembre à juillet.”

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Le bilan de l’année 2023 est très satisfaisant avec de nouveaux adhérents, de nouvelles rencontres. Personne n’oubliera la conférence de Philippe Croizon, l’aventurier de l’extrême, amputé des quatre membres, qui était présent à l’espace Pourny le 29 novembre. “Cette conférence était déjà prévue en 2020. Il a fait salle comble et on a encore des retours très positifs.”

La diversification des activités du club affaires a favorisé les synergies. De quoi s’engager plus sereinement sur une année 2024 pavée d’incertitudes. “On navigue entre espoirs et craintes et c’est là qu’on a une utilité en apportant des services adaptés au contexte socio-économique. On a toujours joué l’ouverture au club affaires en ne se limitant pas, par exemple, à un seul représentant par activité. La concurrence a un effet stimulant et on ne tient pas à être cloisonné.”

Lydia Bishop préside un bureau de 14 membres avec une garde rapprochée composée de David Hatton, vice-président, Jacques Prince, trésorier, et Clément Pronost, secrétaire. “Parmi les nouveautés mises en place en 2023, on peut signaler les déjeuners business women sous forme d’une réunion annuelle abordant sous divers angles la place de la femme dans l’entreprise. Pour moi, c’est une façon de générer un soutien entre dirigeantes de société. D’ici la fin de l’année, on recevra également Clément Turpin, arbitre international de foot qui animera une conférence sur la prise de décision en situation de stress”, annonce Lydia Bishop, responsable de deux agences d’intérim au sein du groupe Proman à Frasne et Pontarlier.


Cet article vous est proposé par la rédaction de La Presse Pontissalienne
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