L’association poursuit sa mission contre vents et marées. Et si les fêtes de fin d’année étaient l’occasion de leur donner un coup de pouce ?
À l’écart de Frambouhans, au hameau du Cuché, Florence Clerc (présidente de l’association) a transformé la ferme familiale en un vaste refuge. “N’offrez pas d’animaux vivants à Noël !” est le seul message qu’elle voudrait faire passer, regrettant qu’il y ait encore des personnes qui laissent lâchement leurs compagnons d’un temps devant sa porte. Elle déplore également le manque d’incitation et de législation plus contraignante visant à castrer ou stériliser les chats. D’ailleurs, l’association, à chaque adoption d’un chaton, demande une caution (45 euros pour une castration et 80 euros pour une stérilisation). C’est la seule garantie de la réalisation de l’opération par le nouveau maître.
En attendant, les bénévoles doivent nourrir et soigner une multitude d’êtres abandonnés : 9 chiens, 12 chiots au biberon, 300 chats (dont une quarantaine nés il y a moins de trois semaines), 15 lapins cohabitent avec quelques moutons, chèvres, cochons, chevaux et poneys. De nombreux hôtes sont également placés dans des familles d’accueil bénévoles de l’association.
“Nous les prenons à la maison le temps du sevrage ou pour les resocialiser et leur apprendre petit à petit à refaire confiance à l’humain”, précise Aurélie. Il s’agit de la dernière étape avant de les confier définitivement à une famille.
“Tous nos animaux sont identifiés et pucés. Chaque adoptant s’engage contractuellement au bien-être de l’animal qu’il accueille et nous le rassurons en lui donnant un délai d’un mois avant sa décision irrévocable”, note Lætitia, bénévole en charge de l’administration. Il y a bien sûr une contrepartie financière, comme dans tous les refuges officiels. À Cuché, les tarifs pratiqués sont plutôt raisonnables (de 65 euros pour un chaton à 160 euros pour un chien adulte).
“C’est le minimum pour faire tourner la boutique. La nourriture coûte de plus en plus cher et les frais de vétérinaires sont exorbitants”, plaide Florence. Il arrive même que l’état de santé catastrophique de certains animaux abandonnés leur coûte plusieurs centaines d’euros. “Heureusement, nous pouvons compter sur un vrai partenariat avec la clinique vétérinaire de l’Arche à Maîche et celle du Chien assis à Voujeaucourt”, poursuit-elle.
Pour arrondir les finances de la structure et améliorer le sort de ses nombreux pensionnaires, deux formes d’aides sont proposées au public. Le Bric à Brac est un vide-grenier permanent qui permet à l’association de récupérer des objets variés remis en vente à des prix modiques. Une page spécifique Facebook est dédiée à cette activité : https://www.facebook.com/BricaBrac1RCF.
“Pour les fêtes de fin d’année, nous proposons aussi à nos donateurs de nous envoyer une boîte cadeau à destination de nos animaux”, ajoute Florence Clerc. Il suffit de récupérer une boîte de chaussures et d’y glisser nourriture, couverture ou accessoires et jouets, et de nous les amener.
Si vous souhaitez faire un geste en cette période de fêtes, les contacts sont les suivants : 06 37 28 12 39 ou associationRCF@laposte.net.