Trois gardes assermentés veillent désormais sur le territoire des communes des Fins et de Morteau et luttent contre les incivilités et les atteintes à l’environnement.

Une nouvelle tenue

Daniel Wurtz, Alain Bailly et Guy Faivre arborent fièrement leur nouvelle tenue. Depuis le début du mois, ils sont officiellement assermentés par le tribunal au titre de gardes particuliers. Leur mission : veiller au respect du bien vivre ensemble en appui des trois policiers municipaux qui surveillent le territoire des communes des Fins et de Morteau.

Une mission de prévention

Ils ont été missionnés par les maires des deux communes, Élisabeth Redoutey et Cédric Bôle pour avant tout faire de la prévention et de la pédagogie. C’est un projet pilote dans le Doubs. “Les trois gardes seront en priorité chargés d’exercer un pouvoir de police environnementale et de voirie pour prévenir toutes les sortes d’incivilités qu’on constate hélas au quotidien sur nos communes, comme des dépôts sauvages, des déjections canines ou autres actes d’incivilité de ce genre” résume Cédric Bôle le maire de Morteau. “Ils ne sont pas là pour verbaliser mais avant tout pour faire de la pédagogie” complète Élisabeth Redoutey, maire des Fins.

Les trois gardes particuliers assermentés entourés de Claire Reymond-Balanche, l’adjointe aux espaces verts et des maires des Fins et de Morteau.

Des rondes sur le terrain

On pourra donc croiser ces gardes bénévoles dans des endroits souvent concernés par ces incivilités comme la Nautique à Morteau, les sous-bois des deux communes ou le communal des Frenelots, “un des endroits les plus touchés par le dépôt de déchets” constate un de ces trois gardes. Grâce à leurs rondes sur le terrain, Daniel Wurtz, Alain Bailly et Guy Faivre auront sans doute un effet dissuasif, “et d’abord pédagogique note Daniel Wurtz. Discuter avec les gens, se montrer, ça permet souvent d’éviter qu’ils passent ensuite à l’acte.”

Un rôle de responsabilisation

S’ils n’ont pas reçu, pour l’instant, la mission de verbaliser les contrevenants, leur parole vaut preuve en cas de litige ou de procédure judiciaire. “On n’est pas des cow-boys sourit Alain Bailly. Mais on est là pour responsabiliser les gens.” Selon Claire Reymond-Balanche, l’adjointe mortuacienne en charge de ce dossier, “il y a peut-être moins de dépôts sauvages qu’avant, mais toujours autant de petites incivilités comme l’abandon de mégots, de canettes, de sacs de fast-foods, etc.” “La préservation de notre territoire, c’est l’affaire de tous” ajoute Cédric Bôle.

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Des sanctions possibles

Ce genre d’incivilités est passible d’une amende forfaitaire de 135 euros. La note peut aller jusqu’à 1 500 euros en cas de dépôt sauvage constaté. Attention, les gardes particuliers veillent au grain ! Si cette expérimentation s’avère concluante, peut-être qu’elle sera étendue à d’autres communes du Val de Morteau.


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