La ville bretonne a été la première à construire un téléphérique urbain comme solution de mobilité du quotidien. Et elle ne le regrette pas.

Brest, la première ville avec un téléphérique urbain

Sans doute que cet équipement dont la sous-préfecture du Finistère s’est équipée il y a bientôt sept ans a transformé l’image, et la réputation de la cité maritime. Pour améliorer son réseau de transport collectif, Brest avait le choix entre construire un nouveau pont pour franchir la Penfeld, le petit fleuve qui coupe la ville en deux et autour duquel s’est installée la base navale, ou adopter une solution nouvelle : le téléphérique urbain.

Le choix du téléphérique

“Plutôt qu’un pont à construire puis mettre les véhicules dessus, avec le téléphérique, on a le pont et le véhicule dans le même projet !” image Victor Antonio, le directeur des mobilités à Brest.

Ayant eu l’opportunité de racheter à l’Armée des terrains, Brest a souhaité créer un nouvel écoquartier. C’est ce quartier nouveau que le téléphérique brestois dessert. Pour construire soin transport par câble, la ville a investi 19,2 millions d’euros hors taxes. Deux stations, un haut pylône central de 72 m de hauteur, d’une longueur de 420 m, le téléphérique brestois imaginé en 2011 était mis en service 5 ans plus tard.

Le téléphérique urbain de Brest fonctionne depuis novembre 2016.

Un succès au-delà des attentes

Il transporte aujourd’hui, selon les jours et les saisons, entre 1 500 et 5 000 voyageurs par jour. “Avant, personne ne parlait de Brest comme d’une ville touristique. Depuis, on a semblé découvrir notre vocation touristique, à tel point que le Guide vert Michelin de 2017 citait le téléphérique de Brest comme une des 15 choses à faire dans le monde !” sourit Victor Antonio.

Si la vocation touristique du téléphérique brestois est la bonne surprise du projet, sa fonction première reste de transporter les autochtones au travail, les enfants à l’école, et les habitants dans les différents espaces culturals construits dans le nouveau quartier de la ville.


Cet article vous est proposé par la rédaction de La Presse Bisontine
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