Contrôles et amendes de 135 € en vue

Les policiers municipaux et parfois les nationaux vont renforcer les actions de contrôle et de verbalisations. 135 € d'amende et mise en fourrière pour un stationnement sur un trottoir ou bande cyclable. Un groupe de travail est créé pour "co-construire" avec les artisans, commerçants, professionnels de santé.

La maire échange avec un policier municipal et la directrice de la police municipale sur des cas concrets et d'éventuelles mesures à prendre.

10 heures sonnent sur le fronton de l'église Saint-Maurice à Besançon, au 132 de la grand'rue, moment choisi par la maire de Besançon Anne Vignot pour organiser un point presse sur "le stationnement sauvage". Inutile pour elle se planter le décor : des véhicules sont stationnés à l'arrache sur le trottoir. C'est l'exemple type des incivilités que souhaite combattre la Ville : "Le stationnement sauvage nous préoccupe, dit Anne Vignot. Il fait partie des incivilités qui dégradent la vie des citoyens au quotidien. Il est nécessaire que chacun respecte l'autre". A peine sa phrase terminée qu'une camionnette... de la Ville de Besançon s'arrête sur une place non matérialisée pour livrer le musée des Beaux-Arts. La directrice de la Police municipale demande à l'agent de se parquer ailleurs.
Il va en falloir du temps et du dialogue : "Une campagne de communication est lancée (à partir du 8 septembre). Ensuite, nous renforcerons les actions et les verbalisations notamment sur les trottoirs et bandes cyclables. La règle sera la même pour tous !" indique la première magistrate.

Ici, Grande'rue, des dispositifs pour les vélos ont été scellés empêchant les stationnements "sauvages".

On attend la réaction des commerçants, des livreurs, des infirmier(e)s... "Un groupe de travail sur le stationnement est lancé. Des professionnels seront mobilisés, avec pour objectif la co-construction de solutions respectueuses des usagers" poursuit la Ville. Cela passe par la proposition de nouvelles places de livraisons : 15 au centre-ville, 15 à Battant, et des tarifs préférentiels. Il en coûtera 135 euros en cas de non-respect... Même après 19h, des patrouilles sont prévues. L'automobiliste ne pourra pas dire qu'il n'était pas prévenu. Tous les mois, le nombre de PV dressés sera transmis sur les réseaux sociaux.


Cet article vous est proposé par la rédaction de La Presse Bisontine
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