Le célèbre avocat pénaliste Randall Schwerdorffer va défendre à la Cour européenne des Droits de l'Homme la cabane dans les arbres de Xavier Marmier à Cléron, vouée à la démolition.

L'avocat pénaliste bisontin, notamment médiatisé par l'affaire Daval, s'intéresse au dossier dit de la "cabane dans les arbres". Photo d'archives.

Le feuilleton judiciaire se dote d'un nouveau personnage, central. L'avocat pénaliste Randall Schwerdorffer va défendre les intérêts de Xavier Marmier, cet habitant de Cléron que "La Presse Bisontine" avait rencontré dans sa cabane perchée dans les bois, en 2019.
Depuis 10 ans, l'homme lutte pour éviter la déconstruction de sa résidence principale autonome en énergie... mais érigée dans une zone Natura 2000 sans permis de construire. La pétition pour protéger son lieu d'habitation a recueilli 150 000 signatures.

L'entrée de la cabane. Photo d'archives


La Cour de cassation a pourtant confirmé jeudi 13 février dernier le jugement de la Cour d’appel de Besançon daté de mars 2019 ordonnant la déconstruction de la cabane. Au grand désespoir de Xavier qui réside là depuis 2011 avec sa compagne. Le propriétaire a depuis réflechi et rebondi : "Je suis entré en contact avec Randall Schwerdoffer par l'intermédiaire d'un ami. Il m'a contacté, a pris le temps de visiter ma cabane, et décidé de me défendre au niveau de la Cour européenne" explique le requérant.
Connu pour ses batailles remportées sur le plan pénal, que peut apporter de plus Randall Schwerdoffer ? "Je vais insister sur le droit à la propriété ce qui, à mon goût, a été laissé de côté dans la procédure. Quant à la décision de la Cour de cassation, on peut encore négocier. On a un projet intelligent, une réalisation écologique sans impact, une vraie solution en termes de gain d'espace. C'est un type d'habitat aujourd'hui à valoriser !" commente l'avocat.
La Cour europénne devrait mettre plusieurs mois avant de répondre à la requête de Xavier Marmier. Randall Schwerdorffer reprend à sa charge une affaire largement médiatisée. Est-cela qui le motive ? "Ce qui m'intéresse, c'est de gagner un procès perdu et défendre un combat légitime !" répond l'avocat. La réponse dans quelques mois.

Xavier et sa compagne sur la terrasse. Photo d'archives.

Cet article vous est proposé par la rédaction de La Presse Bisontine
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