Les premières éclosions d'après confinement

Après quelques mortalités observées après la fraie, truites et ombres du Dessoubre semblent au rendez-vous. Seuls les pêcheurs habitant à moins de 100 km peuvent tenter leur chance.

Dessoubre. Le retour des pêcheurs
L'observation (ici à Gigot) est la base d'une pêche miraculeuse. Laurent relâche ses prises.

Venu du Territoire-de-Belfort, Laurent Laffly attendait, comme beaucoup de pêcheurs, cet instant avec impatience. Depuis la fin du confinement, il trempe à nouveau ses mouches conçues de ses propres main dans l'eau claire du Dessoubre, au niveau du hameau de Gigot. "Je profite d'habiter à moins de 100 km pour venir" dit ce passionné qui parcourt les plus belles rivières du monde à la recherche de la belle zébrée, comme sur cette vidéo qu'il a tournée en Slovénie :

La vidéo de Laurent Laffly dans une rivière, en Slovénie.

Adepte du no-kill, il a préféré pêcher l'amont de cette rivière de première catégorie plutôt que l'aval. Trop de pêcheurs à son goût au niveau de Saint-Hippolyte. ‌‌Au-delà de la passion qu'elle procure aux disciples de Saint-Pierre, la pêche est un atout commercial pour la vallée, même si les restaurants sont encore fermés. À Rosureux, le magasin de vente d'articles de pêche (et de carte) tenu par Sylvie Planchat a ressenti une hausse de l'activité. Ce lieu qui est aussi une chambre d'hôtes pour pêcheurs à la mouche a pour le moment des réservations confirmées pour les semaines à venir. Le Dessoubre a le droit à une deuxième ouverture après celle de mars.


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